J’ai pas pris de photos.  Vous en trouverez plein sur le net, avec des vidéos qui montrent le niveau de sadisme des concepteurs de ce parc à montagnes russes.  Même des montagnes russes qui auraient pu être simples et sympas se retrouvent terrifiantes par des artifices de changement de trajectoire au dernier moment (c’est à dire environ 0,1 seconde avant que tu te mange un pont en travers de la gueule à 80 kilomètres/heure)

Pour illustrer, voici votre champ de vision droit devant vous, sur le “Poséidon”, quelques millisecondes avant que le wagon prenne plus d’inclinaison et plonger dans un souterrain.

J’ai été bluffé par un type de montagne russe que je ne connaissais pas, avec une accélération par induction.  Normalement un grand huit, tu monte très haut avec une crémaillère, et ensuite, pouf, c’est la première descente qui te donne ta vitesse initiale.

Dans “Blue Fire”, un grand huit sponsorisé par Gazprom, la compagnie de gaz russe, l’accélération initiale se fait au niveau du sol, juste à coté des gens qui poireautent dans la file d’attente.  Du coup accélération est beaucoup plus intense qu’avec la gravité seule, et tu attaque le grand huit par une montée de fou, suivie d’un looping, puis d’un tonneau!

Pour ceux qui n’ont pas encore déjeuné, voilà un résumé des différents rollercoasters d’Europa park

Bref, si un jour vous avez du mal à digérer quelque chose, je recommande fortement Europa Park, vous devriez arriver à sortir ce qui vous gène de votre organisme sans aucun souci.

Le coût d’entrée était de €190 pour 2 gamins et 2 adultes.  Ca les vaut largement. Bien plus q’une journée à Eurodisney. Bon, il faudra peut être y ajouter les frais pour changer la pile du pacemaker qui aura beaucoup travaillé ce jour là, mais c’est des frais indirects, donc on les compte pas.

Retour au même camping à Neuf-brisach.  De nouveau nuit dans un chalet. Il fait toujours beau. On sort toujours pas la tente. C’est logique  

Iceland for Dummies 2017 – la carte est là